Le Burkina Faso, Etat de l’Afrique occidentale reste une des régions les plus pauvres au monde.La médecine dentaire n’est absolument pas sous le contrôle de l’Etat.
Il n'y a aucune faculté odonto-stomatologique universitaire, de même peu de dispensaires d’Etat (ils fonctionnent de façon précaire par manque de matériel) et encore peu de cabinets dentaires privés : environ 70 dentistes pour 11 millions d’habitants. L’SDI a installé deux cliniques au Burkina Faso, l'une en 1987 à Djibo et l'autre en 1991 à Ouagaougou, la capitale. La clinique de Djibo se trouve au nord (Sahel) et dans un territoire très pauvre dont l’unique ressource est l’agriculture. Notre bâtiment est une structure indépendante, gérée par notre thérapeute. A l’intérieur, nous pouvons travailler sur deux units avec un petit laboratoire d’odontotechnique. Le personnel se compose d'un thérapeute, d'un prothésiste d'une assitante dentaire et de deux gardiens. L'autre clinique à Ouadagoudou est née d’une donation d’un dentiste italien,qui avait installé une cabinet dentaire fonctionnant seulement pendant de brèves périodes.
Cette clinique est établie à l’intérieur du juvéat des sœurs de Ste Camille où se trouvent également un dispensaire et une école. Les pathologies que l’on rencontre dans les deux cliniques sont différentes : plus de caries dans la capitale et de plus de problèmes parodontaux à Djibo.
A St Camille nous avons également deux units qui sont utilisés à 100%, ainsi qu’un laboratoire. Tout le personnel est indigène. Il comprend un médecin dentiste responsable, un thérapeute dentaie, un prothésiste, un assistant dentaire et un préposé à la stérilisation et à l’hygiène.
En 1998, à Ouaga, nous avons mis sur pieds une unité dentaire mobile (U D M ) qui comprend un véhicule 4X4 modifié, l’équipement mobile professionnel et tout ce qu'il faut pour séjourner en brousse. Cette unité est gérée par un autre médecin dentiste et par son assistant.
Les activitées principales des tous les trois projets sont la prophylaxie dans les écoles, la sensibilisation de la population, et l’apport de soins dentaires de base à un prix soutenables par la population locale.
Nicolas Bühler, Nicolas Fattorini, Paolo Guerra 2004/2005